INFLUENZA AVIAIRE

Par courrier du 1er décembre, nous avons été informés que, tout comme les années précédentes à la même époque, la situation sanitaire vis à vis de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) se dégrade à l’approche de l’hiver.

Depuis plusieurs semaines, des foyers d’IAHP sur des élevages de volailles ont été identifiés dans les pays suivant : Danemark, Allemagne, Pays-bas, Hongrie, Bulgarie et Italie.

Un premier foyer sur un élevage de dindes a été mis en évidence dans le Morbihan, le 27 novembre dernier. A proximité de cet élevage, un goéland mort porteur de l’IAHP a été retrouvé.

De fait, de plus en plus de cas d’oiseaux sauvages porteurs du virus de l’IAHP ont été signés en Europe et France depuis ces dernières semaines.

Il convient de limiter au mieux le risque de transmission de la maladie de l’avifaune vers les oiseaux domestiques (oiseaux d’ornement, basse cours) et d’élevages commerciaux.

Aussi, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a t-il pris récemment la décision, par arrêté ministériel, d’élever le niveau de risque de négligeable à modéré.

Cette décision entraîne la mise en œuvre immédiate de mesures prévention et de biosécurité renforcées par les détenteurs (professionnels ou non), en particulier :
    • La mise à l’abri pour toutes les volailles dans les zones à risque particulier (ZRP)
    • Des restrictions concernant le transport et l’utilisation d’oiseaux appelants (chasse)
    • Des restrictions concernant les rassemblements de volailles et d’oiseaux captifs.

Ces mesures renforcées viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée en France depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux détenant plus de 250 canards. La surveillance, la biosécurité et la vaccination sont des piliers complémentaires de la prévention de l’IAHP.

Si les élevages professionnels sont connus de l’État du fait de leur déclaration obligatoire auprès de la DDPP, ce n’est pas le cas des propriétaires d’oiseaux et de basse-cour, qui ont l’obligation de se déclarer auprès de leur mairie. Or, l’efficacité du dispositif repose sur la vigilance de l’ensemble des acteurs, y compris de ces détenteurs non professionnels.

Pour toute information à ce sujet, nous vous invitons à consulter le site du gouvernement : https://agriculture.gouv.fr/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-linfluenza-aviaire.

Vous pouvez également consulter la fiche créée par l’école nationale vétérinaire

La commune a mis en place un formulaire pour que toute personne possédant des animaux de basse-cour puisse se référencer auprès de la Mairie :




Au 07/07/23, le ministre de  l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a décidé d’abaisser le niveau de risque sur le territoire national à « négligeable » à compter du 12 juillet 2023.

Au 02/05/23, considérant plusieurs facteurs, l’arrêté plaçant le département de Seine et Marne dans un périmètre de contrôle est abrogé :

Au 15/02/23, suite à la découverte de nouveaux cas, la totalité du département est situé dans le nouveau périmètre :

Au 23/01/23, la Commune de Pommeuse est située dans le périmètre de la zone de contrôle temporaire créé suite à la découverte de cas dans les communes d’Annet-sur Marne et Trilbardou :


Par courrier en date du 5 octobre 2022, nous avons été informés d’une première élévation du niveau de risque, de faible à modéré, vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène, conduisant à la. mise en place d’un ensemble de mesures renforcées de biosécurité dans les communes classées à risque (zones à risque prioritaire) et notamment les 77 communes du département de Seine et Marne situées au bord de Seine.

Depuis la situation sanitaire ne cesse de se dégrader à l’échelle nationale ainsi qu’à l’échelle locale. Ainsi, au 2 novembre 2022, à l’échelle nationale, on dénombrait 86 foyers en éleveurs professionnels et basse-cours dont 3 foyers en Seine et Marne.

Par arrêté du 8 novembre 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène, le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire vient de décider le passage du niveau modéré à élevé.

En effet, la dynamique actuelle d’infection en Europe dans le couloir migratoire justifie l’application des mesures de prévention suivantes sur l’ensemble du territoire métropolitain :

  • mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours ;
  • interdiction de l’organisation de rassemblements et de la participation des volailles originaires des territoires concernés ;
  • conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants ;
  • interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars 2023 ;
  • vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.

Ces mesures sont accompagnées d’une surveillance clinique quotidienne dans tous les élevages (commerciaux et non commerciaux). Elles ont pour but de protéger les volailles domestiques d’une potentielle contamination.

Prises sur la base de recommandations scientifiques et sanitaires, ces mesures visent à prévenir les conséquences économiques dramatiques d’une nouvelle épizootie pour les filières avicoles.

Dans un objectif de détection précoce d’apparition d’une circulation virale d’IAHP, la vigilance sanitaire s’appuie sur une surveillance événementielle avec déclaration et investigation des suspicions cliniques chez les oiseaux domestiques et des mortalités anormales chez les oiseaux sauvages.

La DDPP de Seine-et-Marne a communiqué auprès des éleveurs et vétérinaires du département pour rappeler l’importance de la plus stricte application des mesures de biosécurité.

Si les élevages professionnels sont connus de l’État du fait de leur déclaration obligatoire auprès de la DDPP, ce n’est pas le cas des propriétaires de volailles de basse-cour, qui ont l’obligation de se déclarer auprès de leur mairie (ou sur https://mesdemarches.agriculture.gouv.fr). Or, l’efficacité du dispositif repose sur la vigilance de l’ensemble des acteurs, y compris de ces détenteurs non professionnels.